Maroc — Production des phosphates: Objectif : 40% du marché mondial
Selon les données officielles pour l’année 2022, le taux de production mondiale annuel de phosphate est estimé à 240 millions de tonnes. Le Maroc ambitionne de porter sa part du marché mondial des phosphates à 40%. La production marocaine de phosphates en 2022 s’est élevée à environ 40 millions de tonnes, se classant au deuxième rang mondial après la Chine, qui a produit 85 millions de tonnes la même année, selon la même source. Selon le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique, «le Royaume cherche à atteindre une part de 40% du marché mondial des phosphates et de tous ses dérivés, à savoir ; le phosphate brut, l’acide phosphorique et l’engrais». Le 4 décembre dernier, le gouvernement marocain et l’Office chérifien des phosphates ont signé un protocole d’accord sur le nouveau programme d’investissement vert pour le complexe entre 2023 et 2027. Le nouveau programme vise à consolider la position mondiale du complexe avec un investissement total de 13 milliards de dollars au cours de la période de 2023 à 2027. Il vise également à soutenir 600 entreprises industrielles marocaines, et créer 25.000 emplois directs et indirects. Le Maroc possède le plus grand stock de phosphates, avec environ 85% des réserves mondiales.
Egypte: 7 usines textiles en service dès 2024
Le ministère des Entreprises publiques égyptien vient d’annoncer, récemment, le lancement, au cours de l’année prochaine, 7 nouvelles usines opérant dans le secteur du textile. Le coût total de l’opération s’élève à 1 milliard de dollars. Il s’agit notamment de deux usines de filature et de deux usines de fabrication de produits textiles basées à «Mahalla» dans le gouvernorat de «Gharbeya», en plus d’une unité dédiée à la confection de jeans basée à «Damiette» et deux autres usines implantées respectivement dans les villes de «Kafr el-Dawwar» et «Helwan». Ces unités seront mises à disposition d’opérateurs privés dans le cadre de contrats de location ou contre le reversement d’une part de leurs bénéfices. Côté approvisionnement en matière première, il est prévu que les usines de filature opèrent exclusivement avec le coton produit localement. Dans le cadre de cette ambition, l’exécutif prévoit de cultiver 252.000 hectares de coton à fibres courtes chaque année pour la satisfaction des besoins des usines qui sont évalués à plus de 70. 000 tonnes. Il est à rappeler qu’en Egypte, l’industrie du textile et de l’habillement compte pour 3,5% du PIB et 14% des exportations totales de marchandises.
Algérie-France: Les échanges commerciaux en forte progression
Il paraît que le contexte est favorable aux échanges commerciaux entre l’Algérie et la France. Le bulletin des douanes françaises met en avant les échanges entre les deux pays. La publication indique que ces échanges commerciaux ont progressé de 24,7% au premier trimestre 2023, pour atteindre 2,7 milliards d’euros.
Cette hausse est notamment due à l’augmentation des importations françaises de biens algériens. Cette augmentation est de l’ordre de 26% et a atteint 1,7 milliard d’euros. Cette hausse est surtout liée à la hausse des importations françaises en hydrocarbures. Des importations qui ont progressé de 33% pour s’établir à 1,4 milliard d’euros. Le gaz naturel s’est taillé la part du lion avec une progression de 52,7%, soit 893 millions d’euros. Les importations françaises du pétrole brut ont également évolué de 25,9%, soit l’équivalent de 439 millions d’euros et les produits provenant du raffinage du pétrole en hausse de 14% soit 239 millions d’euros.
Les importations algériennes, elles, ont également connu une nette progression. Cette hausse est de l’ordre de 23% par rapport au premier trimestre 2022. Elles ont atteint 995 millions d’euros. Les produits industriels représentent le premier poste d’exportation, avec 43% du total des exportations vers l’Algérie. Ils sont en hausse de 37% par rapport au 1er trimestre 2022. Les ventes d’équipements mécaniques ont également progressé de 9,7% pour s’établir à 192 millions d’euros alors qu’elles représentaient 175 millions d’euros au 1er trimestre 2022. Les exportations françaises des matériels de transport, quant à elles, ont augmenté pour atteindre 186 millions d’euros au 1er trimestre 2023, soit 9,9% de plus par rapport au 1er trimestre 2022.
Liban: La restauration en plein essor
Le secteur de la restauration, fer de lance de l’économie libanaise, connaît un véritable essor, et ce, malgré la situation économique difficile. Des centaines d’ouvertures d’établissements ont eu lieu cette année.
La pandémie du Covid-19 a poussé de nombreux établissements à mettre la clé sous la porte. Rien qu’en 2020, près de 1.200 restaurants ont fermé en raison de l’incapacité de certains propriétaires à payer le loyer ou encore les fournisseurs. En revanche, malgré la situation politique, institutionnelle et économique, les professionnels du secteur ont tenté de rebondir après trois années de galère. Les investisseurs semblent encouragés par l’amélioration des perspectives du tourisme. Les chiffres sont révélateurs et démontrent que le nombre de restaurants, bars et cafés a augmenté de 30,6% en 2023, contre 17,9% en 2019. 233 nouvelles enseignes ont été inaugurées cette année dans 11 zones.
En 2023, le Liban compte plus de 720 enseignes F&B (Food and Beverage) contre 977 en 2019, et 942 en 2018, c’est-à-dire avant la crise. On compte 37 enseignes de cuisine asiatique, 102 de cuisine européenne, 360 de cuisine internationale, 164 de cuisine arabe et 72 de cuisine américaine.
Du 11 au 14 septembre prochain à Tanger: Forum libyco-marocain du commerce et des affaires
Le Forum libyco-marocain du commerce et des affaires se tiendra du 11 au 14 septembre à Tanger, au Maroc en partenariat avec le Centre libyen de développement des exportations et avec le soutien du ministère de l’Economie et du Commerce de Tripoli, et en coopération avec les institutions économiques du Maroc. L’organisation de ce forum s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale visant à lier les relations des fournisseurs libyens et marocains, des exportateurs, des chambres de commerce et des zones franches avec les marchés maghrébins et africains.
Au cours de cet événement, des réunions auront lieu avec des acteurs économiques marocains des secteurs public et privé et une exposition d’accompagnement aura lieu ainsi qu’une visite à la fois de la Tanger Med Free Zone et de la Dakhla Free Zone. La société libyenne organisatrice de cet évènement a déclaré que plus de 100 chefs d’entreprise et concessionnaires commerciaux de la Libye participeront à l’événement. Ils visent à renforcer les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays et à élever le niveau des échanges commerciaux dans le cadre de l’ouverture et de l’aspiration du secteur privé libyen à exporter et à renforcer sa position sur le continent africain. Ils visent également à ouvrir la porte aux co-investissements libyo-marocains dans les pays africains, notamment au vu des grands avantages compétitifs du Maroc qui en font le partenaire commercial idéal.
L’entreprise libyenne organisatrice de cet évènement a, en outre, évoqué les progrès réalisés par le Maroc dans le domaine des infrastructures de base et des équipements de services divers, tels que les transports, les communications, l’éducation, la santé et les services touristiques, qui en font la région la plus développée de la région nord-africaine au cours des années passées.